Amphi d’hier à Nantes

C’est une autre façon de raconter l’histoire de la fac. Dans le cadre du cinquantenaire de l’Université, une expo garde des traces de vie du passé. Des photos de graffitis, avant rénovation des amphis.

Habituellement, on les efface. Ceux-là sont au contraire soigneusement conservés. L’expo s’intitule « Amphi d’hier ». Et raconte à sa manière, la vie de la fac. Mise en place dans le cadre du cinquantenaire de l’Université, c’est une exposition permanente de photographies d’anciens amphithéâtres. Sur les clichés, des graffitis en tout genre qui peuplaient, avant leur rénovation l’année dernière, les tables de l’amphi A situé dans le bâtiment Tertre.

« Révolution », « Je suis amoureuse », ou encore « La Savoie indépendante » sont quelques-uns des mots et expressions qui trônaient sur les tables des anciens amphithéâtres de la faculté de lettres. Gravés avec un compas, ou griffonnés à la hâte au stylo-bille, ces états d’âme et revendications sont aujourd’hui immortalisés par une série de photographies réalisées par Gwénäelle Le Dreff, vice-présidente de l’Université et Hélène Girard, bibliothécaire à la faculté de psychologie.

Ouest-France, 8 mars 2012

 

 

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